Swayambunath - Janvier 2004

Publié le par Christine Régnier

Visiter un pays avec un autochtone constitue un régal, comme vous le savez ! Pour commencer, Lopsang a demandé au chauffeur de taxi de prendre le plus court chemin, et, si les chaos de la rue s’en sont trouvés multipliés, la note du taxi a fondu de moitié voire des 2/3 !

 

Du haut de Monkey Temple, j’ai découvert avec jubilation les sommets enneigés de la chaîne du Toit du Monde, peu à peu teintés du rose couchant. La capitale, une nouvelle fois, s'étendait à mes pieds, et mon regard pouvait envelopper la vallée toute entière. Un bonheur !

Joie aussi de retrouver cette atmosphère dévote de Monkey Temple, les échauffourées rageuses des singes, pas plus calmes qu’en été, les robes pourpres des moines omniprésents, les belles serrures « jadis » photographiées (cf mon expo photo "Douce Enpreinte du Népal"), les petits temples hindous envahis de fidèles,  et de découvrir les feux ici et là autour desquels s’agglutinent les Népalais frigorifiés, la minuscule échoppe où coule le thé bouillant et cuisent les chowmeins peu ragoûtants (j’ai décliné l’offre de thé de Lopsang, méfiante de la qualité douteuse de l’eau), et… triste spectacle : le Stupa qui brûlait lors de notre visite en août totalement démoli.

Petite anecdote, Lopsang a laissé son parapluie à un ami avant de monter à Monkey Temple. Devant mon air interrogateur, il m’a expliqué qu’il ne fallait pas se déplacer là avec un bâton ni un parapluie, sous peine de subir des attaques préventives des singes, convaincus qu’on avait l’intention de les battre !

Publié dans Visites des sites

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