Déplacement du roi - 20 février 2004

Publié le par Christine Régnier

J’étais sur Lazimpath, avenue au Nord de KTM. Je marchais sur le trottoir de droite, côté ambassade de France. La rue me semblait étrangement calme… sans voiture… J’ai alors aperçu un militaire à environ 50 mètres devant moi, qui donnait du sifflet avec insistance et me faisait de grands gestes. Ignorant souverainement son ordre de changer de trottoir parce que récalcitrante aux frasques militaires, j’ai continué à marcher tranquillement, toute seule de ce côté de l’avenue, jusqu’à ce que j’arrive à lui. Il m’a – gentiment mais fermement - obligée à traverser et j’ai rejoint la foule pressée de l’autre côté. J’ai enfin compris qu’il se passait vraiment quelque chose ! J’ai fait comme mes voisins de coudes : j’ai attendu et regardé. Plusieurs 4X4 bleu marine rutilants bourrés de soldats, se sont succédés, derrière des motos de la police. Je n’ai pas osé sortir mon appareil photo : les autorités sont susceptibles dans ces moments-là et je me suis déjà fait rabrouer plusieurs fois !

Survolée par des hélicos équipés de grands drapeaux rouges; a suivi une voiture officielle : à son bord, le roi, accompagné de militaires. J’ai juste aperçu des poitrines bardées de décorations… Puis la fin du cortège de véhicules militaires et de motos. Après quelques secondes durant lesquelles tout a paru suspendre son souffle, un flot de piétons et de véhicules a aussitôt envahi la chaussée et la vie trépidante a repris ses droits avec frénésie.

Tout au long des déplacements royaux, l’armée vide rues et trottoirs. Ils doivent vraiment craindre – à raison sans doute - qu’il se fasse descendre !

Publié dans Anecdotes

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