Trajet en minibus - Janvier 2004

Publié le par Christine Régnier

Nous avons décidé de rejoindre Boudhanath, pour aller chercher Pasang.

Vous conterai-je le trajet en mini-bus ? Du typique !

Une procession de mini-bus s’arrête devant nous. Chaque fois, en jaillit un gamin qui braille la destination sans interruption et si vite qu’il est difficile de saisir les mots. Nous prenons donc celui de Bouddha, et là, la signification de l’expression « plein comme un œuf » prend toute sa dimension ! Environ 8 places assises et nous sommes au moins 15, le lot de sardines changeant à chaque arrêt inopiné ! Lopsang me parle en français pour me dire ce qu’il pense sans être compris des autres passagers. Entendant parler français, un autre voyageur m’adresse la parole et me demande d’où je suis et la conversation s’engage chaleureusement, comme toujours ici ! Pendant ce temps, Lopsang est vivement entrepris par sa voisine de gauche, une jolie népalaise à qui il fait grand effet, semble-t-il… Soudain, il me dit du fond du bus : « je suis un citron » et il éclate de rire. En effet, il n’a presque plus de place pour s’asseoir, et sa voisine – de droite cette fois – s’assiérait bien sur ses genoux !

Le trajet a bien duré ½ heure, dans cette boîte à sardines où, si l’huile ne fait pas partie du tableau, parfois les odeurs sont difficiles à décrire ! Mais ça coûte 15 roupies au lieu de 100 ou plus en taxi !

Publié dans Vie quotidienne

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article